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Manger québécois coûte‑t‑il plus cher?

MANGER QUÉBÉCOIS COÛTE-T-IL PLUS CHER ? PAS NÉCESSAIREMENT, CONCLUT UNE VASTE ÉTUDE COMPARATIVE

Alors que la grande majorité des Québécois se questionnent sur le prix des aliments, les résultats de cette étude démontrent que manger local, c’est un choix compétitif !

Longueuil (Québec), le 14ÌýjuinÌý2022 – Une nouvelle étude de l’Université мÓÆÂÁùºÏ²Ê¿ª½±Ö±²¥ menée pour le compte d’Aliments du Québec révèle que dans 70,83 % des catégories étudiées, le produit local était soit aussi concurrentiel (différence de prix neutre), soit plus concurrentiel que le produit d’ailleurs. C’est pour répondre à la question «ÌýManger québécois coûte-t-il plus cherÌý?Ìý» et dans un contexte d’inflation et de hausse du coût de la vie, qu’ a voulu savoir si l’achat de nourriture locale pouvait offrir une option valable aux Québécois cherchant à réduire leur facture d’épicerie.

Ìý«ÌýAliments du Québec se réjouit des résultats de cette vaste étude comparative, une première au Québec, qui confirme que plusieurs produits d’ici ou faits ici sont vendus à des prix très compétitifs. Nous avons la preuve aujourd’hui qu’il peut être avantageux pour notre portefeuille de faire l’achat de produits du Québec par rapport à des produits d’ailleurs, sans oublier que de mettre ces produits dans notre panier d’épicerie contribue à notre autonomie alimentaire et l’économie du Québec », explique Isabelle Roy, directrice générale d’Aliments du Québec.

Réalisée au Québec en janvier et févrierÌý2022, sous la direction du DrÌýSylvain Charlebois, directeur scientifique au Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université мÓÆÂÁùºÏ²Ê¿ª½±Ö±²¥, l’étude visait à déterminer si les produits locaux étaient concurrentiels ou non lorsque comparés à des produits provenant d’ailleurs. Or, plus des deux tiers (2/3) des catégories de produits alimentaires locaux étudiées (70,83 %) étaient aussi avantageux sinon plus, que les produits provenant d’ailleurs. C’est le cas des produits locaux suivants, répertoriés selon sept sectionsÌý:ÌýÌý

-ÌýÌýÌýÌýÌýÌý ÉpicerieÌý: boissons (jus, café, eau, kombucha), barre granola, confiture, beurre d’arachide, vinaigrette, farine, préparation pour crêpes, légumineuse, sauce barbecue, biscuit, gâteau, croustille et confiserie.

-ÌýÌýÌýÌýÌýÌý Produits laitiers et substitutsÌý: lait, fromage, crème glacée et sorbet, margarine et boisson végétale.

-ÌýÌýÌýÌýÌýÌý Viandes et poissonsÌý: saucisse et poisson.

-ÌýÌýÌýÌýÌýÌý Fruits et légumesÌý: pomme, salade préparée, légumes[1] et tofu.

-ÌýÌýÌýÌýÌýÌý BoulangerieÌý: pain, tortilla et pain pita et bagel.

-ÌýÌýÌýÌýÌýÌý DéliÌý: bruschetta, jambon fumé et pâtes fraîches.

-ÌýÌýÌýÌýÌýÌý SurgelésÌý: mets préparés[2].

Bonne nouvelle pour les consommateurs et tout le secteur agroalimentaire québécois !

«ÌýLes résultats de notre analyse démontrent qu’une variété d’aliments locaux affichent un prix plus avantageux ou similaire aux produits comparables provenant d’ailleurs. Les produits alimentaires locaux étudiés offrent donc une option viable aux Québécois. Voilà une bonne nouvelle pour le secteur agroalimentaire d’ici, spécialement dans un contexte endémique où l’inflation a de nombreuses répercussions sur le pouvoir d’achat des ménagesÌý», affirme Dr Sylvain Charlebois, directeur scientifique du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université мÓÆÂÁùºÏ²Ê¿ª½±Ö±²¥.

Pour en savoir plus sur les résultats de l’étude «ÌýManger québécois coûte-t-il plus cherÌý?[3]Ìý», visitez le site d’Aliments du Québec. Aussi, le 14ÌýjuinÌý2022, de 11Ìýh à 12Ìýh, les représentants de l’industrie bioalimentaire pourront assister à un webinaire présenté par Mme Isabelle Roy, directrice générale d’Aliments du Québec, et Dr Sylvain Charlebois, directeur scientifique du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université мÓÆÂÁùºÏ²Ê¿ª½±Ö±²¥ (LSAA). Pour y participer ou pour accéder à l’enregistrement et à sa transmission en différé, rendez-vous sur le site d’Aliments du Québec (alimentsduquebec.com).

À propos de l’étudeÌý: Manger québécois coûte-t-il plus cherÌý?

Sept grandes sections de produits alimentaires ont été examinées, comportant 48 catégories de produits. Plus de 134Ìýproduits locaux et 431Ìýproduits comparables provenant d’ailleurs ont été étudiés, totalisant 351Ìý787Ìýpoints de données de prix distincts analysés. Les produits locaux sélectionnés par l’équipe du LSAA ont été revus par l’organisme Aliments du Québec afin de s’assurer que la plupart des personnes résidant au Québec pouvaient être en mesure de les acheter et qu’il s’agissait de produits dont les principales activités de production, de transformation et d’emballage étaient exercées au Québec [avec un] numéro d’entreprise du Québec (NEQ) valide. Une fois les produits sélectionnés, des données de prix ponctuelles ont été enregistrées pour chacun des produits québécois retenus, de même que pour leurs produits comparables, et ce, à six dates distinctesÌý: les 24Ìýet 31Ìýjanvier et les 7, 14, 21 et 28ÌýfévrierÌý2022. Les prix ont été recueillis auprès de cinq détaillants en alimentationÌý: IGA, Maxi, Metro, Provigo et Walmart.

À propos d’Aliments du Québec

Aliments du Québec est un organisme à but non lucratif qui contribue au développement de l’industrie bioalimentaire, à son essor et à son rayonnement, notamment par la promotion de quelque 25Ìý000Ìýproduits portant les marques Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec, de même que leurs déclinaisons respectives, toutes reconnues et appréciées des consommateurs.

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[1] Carotte, concombre, pomme de terre

[2] Ailes de poulet, lasagne et pâté au poulet

[3] Étude commandée par Aliments du Québec. RapportÌý: Manger québécois coûte-t-il plus cherÌý? Étude comparative entre le prix des aliments du Québec et ceux provenant d’ailleurs, maiÌý2022, Université мÓÆÂÁùºÏ²Ê¿ª½±Ö±²¥.

Pour coordonner une entrevue, veuillez communiquer avec :

Valérie Lavoie
Massy Forget Langlois relations publiques
vlavoie@mflrp.ca
438 885-9135

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